Déficit des classes de 6èmè à Koupela
Chers amis du portail des solidarités,
Le mois de septembre est par excellence la période du démarrage des activités scolaires presque dans le monde entier. C’est également le temps des récoltes dans les zones tropicales dont fait partie ma ville, Koupéla. C’est également la reprise des activités du comité de jumelage GRIGNY-KOUPÉLA. On se souvient de la célébration du 10ème anniversaire, l’été passé, à Grigny, qui a
vu la présence du Maire de Koupéla accompagné de trois autres Koupéléens. Cette opportunité a permis de faire le bilan de dix années de coopération et d’amitié et de lancer les grandes lignes d’orientation du jumelage dans les années à venir. Les projets prioritaires pour 2010-2011 se résument comme suit :
– Acquisition d’un tracteur,
– Maison de Grigny (solidarité numérique)
– Coopération entre les Associations ALMARA et SMIRIL et celles de Koupéla Wuum taaba et Tiis la viim . Des travaux ont été déjà faits de part et d’autre pour concrétiser ces projets avec l’appui technique d’ACCACIA. De même il faudra, dès à présent, penser aux autres projets pour les années à venir.
L’état actuel des choses nous amène à bien revoir nos ambitions tout en tenant compte de l’évolution des réalités qui, souvent, changent du jour au lendemain. De nos jours, les parents d’élèves et les responsables des établissements secondaires sont confrontés à un problème crucial : le manque de places pour les sixièmes. Malgré les multiples efforts fournis par l’Etat et l’appui considérable du jumelage qui ont permis d’augmenter le nombre de classes au lycée municipal (08), le manque à gagner est énorme. La cause principale de cette situation pourra s’expliquer par les résultats des objectifs du millénaire pour le développement(OMD). En effet, l’objectif n°2 ( assurer l’éducation primaire pour tous ) a permis d’avoir un taux net pour le recrutement des enfants en âge d’aller à l’école(07-08 ans). Aussi la politique « un village, une école primaire » a contribué à augmenter massivement le nombre d’écoliers qui , aujourd’hui, sont « en fin de primaire » et, surtout, avec leur diplôme de certificat en main.
Malheureusement il n’y a pas de débouchés pour ces gamins au secondaire. Une vraie épine pour l’administration, pour les responsables communaux et, plus particulièrement, pour la ville jumelle de Grigny. La problématique est grave car un texte limite le nombre d’ élèves admis au secondaire à 75 . Cependant, les CM2 sortent un nombre d’ admis supérieur à cette limitation. Là, se trouve le problème : beaucoup d’écoles, moins de lycées et de collèges.
Voici posé le dilemme à double tranchant . Que faut-il faire ? Arrêter de recruter en primaire ou surcharger les classes du secondaire ? Sans compter le mécontentement des professeurs qui boudent pour rentrer dans une classe à effectif pléthorique. La solution idéale c’est, bien sûr, d’augmenter le nombre de classes de sixième, ce qui entraîne l’augmentation de tout le système secondaire.
Il faudra donc compter sur une aide extérieure pour résoudre un tant peu ce déficit de classes. Aussi le C.L.J. pourra peut être faire recours à tous les AMIS de Grigny pour faire bouger les choses. Surtout compter sur l’apport du Grand Lyon pour avancer un peu plus.
Tont en vous souhaitant bonne lecture, j’attends vos réactions.
Marcellin.