Ainsi que le signale de nombreux articles dans la presse burkinabée, les élèves sont de plus en plus nombreux à fréquenter les établissements primaires et secondaires du pays. A priori c’est une bonne nouvelle mais cela pose aussi de nombreux problèmes. Ainsi le quotidien Sidwaya signale que sur le Plateau Central, région dont la capitale est Ziniaré, ville natale du Président Compaoré et donc plutôt favorisée, il manquerait 200 enseignants et du mobilier scolaire dont 18 000 tables-bancs.
Dans tout le pays , y compris dans la capitale, de nombreux enfants n’ont pu avoir de place dans un établissement secondaire. Moussa Diallo du site d’information lefaso.net note : « N’ayant pas obtenu de place dans les établissements publics pour leurs enfants et n’ayant pas de moyens pour aller dans les privés, plusieurs parents d’élèves seront obligés de se tourner vers les cours de soir où l’encadrement laisse à désirer la plupart du temps. » Il signale aussi que le lycée Zindar de Ouagadougou regroupe 5300 élèves répartis en 76 classes et le lycée Nelson Mandéla lui aussi dans la capitale a 38 classes regroupant 2500 élèves ce qui fait 65 élèves par classes.
A Koupéla la situation est similaire : le lycée municipal comme le lycée Kourita ont des petites classes qui dépassent les 90 élèves et les classes de niveau lycée ont des effectifs de 60 à 70 élèves. Au lycée municipal, malgré le nouveau bâtiment qui a été financé à 90% par le comité de jumelage et qui a permis l’ouverture sur 2 ans de 8 nouvelles classes, l’Administration a dû refuser des élèves et il en est de même dans les autres établissements public et privés de la ville.
Dans les écoles primaires la situation est pire car on dépasse largement les 100 élèves par classe. Dans les écoles que le comité soutient en y finançant des cantines on rencontre des chiffres qui donnent le tournis : 628 élèves
à l’école du secteur Est et le même nombre dans celle du secteur 5 et 645 à l’école de Grigny. Dans chaque école il n’y a en principe que 6 classes. Dans le meilleur des cas on arrive à dédoubler le niveau Cm2, classe d’examen.
Cette situation explique que le comité de jumelage en concertation avec la Mairie de Koupéla a décidé de cofinancer la construction d’un collège à Liguidi Malguem, village de 2 000 habitants, rattaché à la commune de Koupéla et situé à une v
ingtaine de kilomètres sur la route de Tenkodogo (au sud). Cela devrait permettre à quelques centaines d’enfants de poursuivre leurs études dans le secondaire, en particulier des filles que les familles hésitent à laisser partir en ville faute d’internat. Normalement cet établissement devrait commencer à fonctionner à la rentée 2012.
Nous souhaitons bien sûr, bon courage, bonne et fructueuse année scolaire à tous les élèves de Koupéla et à leurs enseignants.
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