Le samedi après midi 17 mars, le comité de jumelage Grigny-Koupéla invitait les Grignerots et habitants des environs à la découverte de certains aspects de cultures africaines, cinéma, dessin et peinture, musique, danse sans oublier les arts culinaires. Plusieurs centaines de personnes ont visité les stands, admirant l’artisanat de différents pays, voire se laissant tenter par un objet, ont dansé, dessiné… Le repas préparé par les femmes d’origine burkinabé de l’association Komakarité a rassemblé une centaine de convives et a été fort apprécié. Il faudrait aussi parler du film « Bal poussière » et de l’animation du même nom au moment de l’apéritif. La soirée s’est terminée par le spectacle dansé et en musique du groupe de Bolewa Sabourin, spectacle « dur et fort » d’après un membre du public.
Les gâteaux des collégiens de Grigny pour des livres au village
Les élèves de la classe de 5ème 4 du collège Emile Malfroy de Grigny ont souhaité exprimer leur solidarité avec des enfants dont les conditions de vie sont majoritairement plus difficiles que les leurs. Leur professeur d’Histoire Géo, madame Martignac, les a mis en relation avec le comité de jumelage. La délégation partie en février, a emporté un courrier pour des élèves de Koupéla. mais ils voulaient du concret et ont proposé de confectionner des gâteaux et des crêpes qu’ils ont vendus tout l’après midi. Ils ont souhaité que la recette permette d’acheter des livres scolaires pour des écoles de Koupéla. Sur place le comité communal de jumelage a trouvé l’idée excellente et s’est chargé d’acheter 130 livres. Lundi 26 mars 2018, des membres du comité de Koupéla se sont rendus dans les écoles primaires de Donsin et de Tibin, 2 villages de la commune de Koupéla pour remettre les livres financés par le produit de la vente des pâtisseries des élèves, un peu arrondi par le comité de Grigny. Des jeunes agissent pour aider leurs camarades moins favorisés et souhaitent échanger avec eux, apprendre à mieux se connaître mutuellement et au comité Grigny-Koupéla on se réjouit car les liens avec Koupéla avaient commencé à se tisser à partir du collège. Après quelques années d’interruption, la relève se met en place.
Bernadette BOREL