Seconde rentrée au collège de Liguidi Malguem.

Vue partielle des 112 élèves de 6ème. 3 par bancs....

Vue partielle des 112 élèves de 6ème. 3 par bancs….

Le premier octobre dernier, c’était la rentrée dans tous les établissements scolaires du Burkina Faso et pour la seconde fois, un contingent d’élèves de sixième s’asseyait sur les bancs du collège de Liguidi Malguem, une localité située à 15 kilomètres de la ville de Koupéla et rattachée à cette commune.

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Cette année ce sont 173 élèves qui sont scolarisés dans ce collège, 112 en classe de sixième (61 filles et 51 garçons) et 61 (33 filles et 28 garçons) en cinquième. On constate que le taux de redoublement est important, près de 25% car 24 filles et 10 garçons recommencent leur classe de sixième. Mais laissons Léonard Zoungrana, président du comité de jumelage de Koupéla, nous expliquer la situation :

« Le nombre d’élèves ayant redoublé la sixième est assez élevé. Les parents d’élèves qui sont le plus souvent des analphabètes arrivent rarement à assurer le suivi des études de leurs enfants. Quant aux filles qui sont les plus concernées, elles sont le plus souvent occupées par des travaux ménagers quand elles reviennent du collège contrairement à leurs camarades garçons plus libres après les activités de classe ; toute chose ne favorisant pas le bon déroulement du cursus scolaire .

En milieu urbain comme Koupéla , les élèves se retrouvent la nuit au sein des établissements pour profiter de l’éclairage pour étudier ; ce qui n’est pas le cas au CEG de LIGUI-MALGUEM . Le village est électrifié, mais il faut une extension pour que le CEG puisse aussi bénéficier de l’électricité. »

Emploi du temps de la classe de cinquième.

Emploi du temps de la classe de cinquième.

Cette année deux enseignants titulaires ont été affectés au collège de Liguidi Malguem, l’un pour les mathématiques et les SVT (Sciences de la Vie et de la Terre) et l’autre pour le Français et l’Anglais. Les autres matières sont confiées à des vacataires dont les salaires sont pris en charge par l’Etat et les parents d’élèves.

Le forage qui faisait gravement défaut, obligeant chaque élève à apporter l’eau, non seulement pour sa consommation personnelle mais aussi pour arroser l’arbre de la cour dont il avait la responsabilité, a été financé par la Mairie de Koupéla ainsi qu’elle s’y était engagée et creusé pendant les vacances scolaires. les élèves pourront boire selon leur besoin et appliquer une bonne hygiène.

De nombreux élèves habitent à plusiers kilomètres et viennet en vélo. Au fond le bâtiment administratif et le logement du Proviseur.

De nombreux élèves habitent à plusieurs kilomètres et viennent en vélo. Au fond le bâtiment administratif et le logement du Proviseur.

Léonard Zoungrana actionne le nouveau forage.

Léonard Zoungrana actionne le nouveau forage.

Lors d’une rencontre entre l’administration du collège, les représentants des parents d’élèves et le comité de jumelage de Koupéla quelques problèmes en dehors du raccordement au réseau électrique ont été évoqués :

« Le problème de matériel de reprographie et de photocopieuse se pose , des chaises manquent pour équiper la salle des professeurs. Le CEG a demandé la mise en place de la cantine scolaire pour permettre aux élèves de prendre leurs repas sur place et poursuivre les cours les soirées. La construction d’une cuisine s’avère une condition préalable à cela ; cependant les parents d’élèves ne disposent pas actuellement de ressources suffisantes pour réaliser cette infrastructure . »

Remerciements à Léonard Zoungrana, Président du Comité Communal de Jumelage de Koupéla, pour les renseignements et les photos

Bernadette BOREL

 

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