Les maraîchères de Naftenga se forment à la fabrication du savon.

Les stagiaires bien équipées car manipuler la soude caustique peut être dangereux.

Le groupement des femmes maraîchères du village de Naftenga (un des 39 villages rattachés à la commune de Koupéla) ont validé leur alphabétisation en langue nationale Mooré. Toujours dans le cadre du projet triennal  financé grâce à des subventions du Ministère français des Affaires Etrangères et de la ville de Grigny, par le  comité de jumelage de Grigny-Koupéla et une participation de la ville de Koupéla, au volet « action pour la réduction de la pauvreté et la promotion de la Femme », elles ont choisi après consultation et réflexion de se former à la fabrication du savon. Elles pensent que ce produit de première nécessité pourra se vendre facilement dans leur village et sur les marchés proches. Donc la semaine du 10 au 14 juillet, elles sont revenues en formation,

sous la conduite d’Augustine Oubda pour apprendre à fabriquer du savon liquide et solide. Maitrisant maintenant l’écriture, elles ont pu noter « la recette » et les consignes de fabrication :

Maintenant alphabétisées, elles peuvent écrire les consignes de fabrication dans leur langue maternelle, le Mooré.

La veille on mouille la soude caustique. Il faut ensuite mélanger avec précaution la soude, 6 litres d’eau, 3 litres d’huile de coco et 3 litres de beurre de karité (acheté auprès d’un autre groupement de femmes). Ajoutez un peu de carbonate de sodium et de silicate et tournez énergiquement pendant 15 minutes. On peut alors verser le mélange dans un moule. Au bout de 10 minutes on  découpera la pâte encore molle et on laisse sécher au moins 3 heures. Vendus 500 francs CFA pour la bouteille d’un litre et demi de savon liquide soit 0,76€ et 300 CFA le savon (0,46€), cette production, espèrent-elles, permettra d’améliorer un peu le quotidien de la famille.

En une dizaine de minutes, la pâte va se solidifier.

Remplissage des bouteilles de savon liquide.

La pâte encore molle est découpée en blocs.

Bernadette BOREL.

Merci à Léonard Zoungrana, président du comité communal de jumelage de Koupéla qui a recueilli la méthode de fabrication auprès de la formatrice Augustine Oubda et pris les photos.

 

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