Le comité de jumelage et la journée portes ouvertes des Potagers du Garon

Roger Brunet et François Rousseau tiennent le stand.

Samedi 15 octobre 2011, le comité de jumelage a participé à la journée portes ouvertes des potagers du Garon. Cette association fait partie du réseau des Jardins de Cocagne, « jardins maraîchers biologiques à vocation d’insertion sociale et professionnelle. A travers la production et la distribution de légumes biologiques sous forme de paniers hebdomadaires à des adhérents-consommateurs, ces jardins permettent à des adultes en difficulté de retrouver un emploi et de (re)construire un projet personnel ».

La présence du comité à cette manifestation est un moyen de marquer sa solidarité mais aussi une possibilité de se faire connaître et d’expliquer ses objectifs et ses projets.

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Une rentrée scolaire avec des effectifs pléthoriques.

La classe de CM1 de l'école Est de Koupéla (106 élèves) en janvier 2011

Ainsi que le signale de nombreux articles dans la presse burkinabée, les élèves sont de plus en plus nombreux à fréquenter les établissements primaires et secondaires du pays. A priori c’est une bonne nouvelle mais cela pose aussi de nombreux problèmes. Ainsi le quotidien Sidwaya signale que sur le Plateau Central, région dont la capitale est Ziniaré, ville natale du Président Compaoré et donc plutôt favorisée, il manquerait 200 enseignants et du mobilier scolaire dont 18 000 tables-bancs.

Dans tout le pays , y compris dans la capitale, de nombreux enfants n’ont pu avoir de place dans un établissement secondaire. Moussa Diallo du site d’information lefaso.net note : « N’ayant pas obtenu de place dans les établissements publics pour leurs enfants et n’ayant pas de moyens pour aller dans les privés, plusieurs parents d’élèves seront obligés de se tourner vers les cours de soir où l’encadrement laisse à désirer la plupart du temps. » Il signale aussi que le lycée Zindar de Ouagadougou regroupe 5300 élèves répartis en 76 classes et le lycée Nelson Mandéla lui aussi dans la capitale a 38 classes regroupant 2500 élèves ce qui fait 65 élèves par classes.

A Koupéla la situation est similaire : le lycée municipal comme le lycée Kourita ont des petites classes qui dépassent les 90 élèves et les classes de niveau lycée ont des effectifs de 60 à 70 élèves. Au lycée municipal, malgré le nouveau bâtiment qui a été financé à 90% par le comité de jumelage et qui a permis l’ouverture sur 2 ans de 8 nouvelles classes, l’Administration a dû refuser des élèves et il en est de même dans les autres établissements public et privés de la ville.

une classe du lycée municipal de Koupéla en janvier 2011.

 

Dans les écoles primaires la situation est pire car on dépasse largement les 100 élèves par classe. Dans les écoles que le comité soutient en y finançant des cantines on rencontre des chiffres qui donnent le tournis : 628 élèves

à l’école du secteur Est et le même nombre dans celle du secteur 5 et 645 à l’école de Grigny. Dans chaque école il n’y a en principe que 6 classes. Dans le meilleur des cas on arrive à dédoubler le niveau Cm2, classe d’examen.

Cette situation explique que le comité de jumelage en concertation avec la Mairie de Koupéla a décidé de cofinancer  la construction d’un collège à Liguidi Malguem, village de 2 000 habitants, rattaché à la commune de Koupéla et situé à une v

L'an prochain certains de ces enfants de l'école de Liguidi Malguem pourront peut-être aller au collège dans leur village

ingtaine de kilomètres sur la route de Tenkodogo (au sud). Cela devrait permettre à quelques centaines d’enfants de poursuivre leurs études dans le secondaire, en particulier des filles que les familles hésitent à laisser partir en ville faute d’internat. Normalement cet établissement devrait commencer à fonctionner à la rentée 2012.

Nous souhaitons bien sûr, bon courage, bonne et fructueuse année scolaire à tous les élèves de Koupéla et à leurs enseignants.

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Nouvelles de l’école Est de Koupéla.

Nous avons reçu de l’école Est de Koupéla le courrier ci-dessous. Cet établissement scolaire est un des 3 dans lesquels le comité de jumelage a créé une cantine qui fonctionne grâce aux dons de parrains. Depuis l’an dernier,  les parents des élèves fournissent des haricots secs.

 » Bonjour chers amis de Grigny,

c’est vraiment avec plaisir que je vous envoie ce jour, avec retard, les nouvelles de mon école. Cette année encore l’école de Koupela-est a engrangé des résultats honorables. En effet sur 90 élèves présentés à l’examen du certificat d’études primaires, 78 élèves ont été déclarés admis soit un taux de 86,66% ; c’est d’ailleurs ce taux qui a encore placé l’école au rang de première école de la province du Kourittenga. Ce mérite a valu des récompenses en nature et en espèces au maître titulaire de la classe, Monsieur Dembré Joseph Edmond. Le vendredi 15 juillet, date de clôture des activités, ce fut la joie à l’école. Monsieur Simplice Dambre,  Maire de la commune de Koupela et Monsieur Lazare Tougma* se sont personnellement déplacés à l’école pour encourager et féliciter le personnel enseignant pour son dynamisme et son ardeur au travail.

Abordant la question des cantines ce jour là, l’assemblée générale a décidé du maintien de la collecte de haricot qui a sans doute contribué à diminuer l’apport de Grigny durant 2010-2011.

Nous avons déploré cette année l’absence de correspondance liée à la crise sociale qu’a connue notre pays avec comme conséquences quelques perturbations de cours. Nous promettons de nous rattraper dès la rentrée prochaine.

l’hivernage** cette année est compromettante. les pluies sont rares et le mil est au stade de levée ce qui décourage de plus en plus les braves paysans.

Tout en souhaitant une bonne réception de cette correspondance, je vous quitte dans l’espoir de vous lire les jours à venir.

Amicalement, le directeur de l’école Est. »

Cyprien OUBDA

* Monsieur Lazare Tougma est l’actuel président du comité local de jumelage de Koupéla.

** l’hivernage est la saison des pluies qui correspond à nos mois d’été.

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L’équipe de Koupéla championne de basket ?

Pendant l’été 2009, des jeunes de Grigny sont venus à Koupéla avec un peu de matériel sportif et ont organisé des séances d’initiation au basket. De jeunes adultes, encadreurs, de Koupéla ont poursuivi l’action et une équipe de basketeurs koupéliens participe à des compétitions nationales. Mais le terrain de basket de Koupéla est en mauvais état ce qui rend l’entraînement difficile et l’absence de marques au sol ne prépare pas les joueurs aux matches officiels. Lors de la mission de janvier 2011, la délégation du comité de jumelage Grigny-Koupéla a participé à une rencontre organisée par son partenaire de Koupéla avec des associations de la commune au cours de laquelle ce problème a été évoqué.

De retour à Grigny avec photos, devis et accord de la Mairie de Koupéla, les 4 missionnés proposent au CA du comité de jumelage de prendre en charge 90% des travaux de réfection, la Mairie de Koupéla finançant les 10% restants.

A la mi-juillet la réfection est terminée et des jeunes vont pouvoir s’amuser et s’entraîner sur un plateau remis à neuf. Il est prévu des matches amicaux en particulier avec la ville voisine de Pouytenga et bien sûr, tout le monde espère que Koupéla va briller dans les compétitions nationales de la saison 2011-2012

Alors l’équipe de Koupéla championne de basket ? qui sait ? C’est en tous cas ce que nous souhaitons aux jeunes koupéliens.

Photos A. Ouangré

Derrière les joueurs, Lazare Tougma,pdt du comité ; Rachel Kiélem, trésorière et Ahmed Ouangré , pdt de l'association AGIPOD

La relève est assurée

état du plateau de basket en janvier 2011

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Les examens 2011 au Burkina Faso

Depuis février 2011 la vie scolaire du Burkina Faso a été sérieusement perturbée, d’abord par les manifestations des lycéens suite au décès d’un élève de troisième à Koudougou (ouest du pays) que ses camarades pensent être la conséquence de violences policières. Puis de nombreuses catégories sociales ont exprimé leur mécontentement, surtout les militaires avec plusieurs mutineries accompagnées de vandalisme, viols, vols et autres violences mais aussi les employés du ministère des finances, les enseignants etc…

Bref, il a fallu réorganiser l’année scolaire et le calendrier des examens.

Les 14, 15, 16 juin, les élèves de CM2 ont planché pour le certificat d’étude et l’examen d’entrée en sixième. A partir du 12 juillet ce sont les 47 000 candidats au bac dont 17 000 filles qui entrent en lice. Depuis mercredi 22 juin, 129 430 élèves de troisième sont convoqués pour le BEPC.

Comme partout, les autorités appellent les surveillants à la vigilance contre la fraude.

Avec ce recul des dates, les épreuves, surtout celles du bac se déroulent en pleine saison des pluies, ce qui peut poser des problèmes pour acheminer les sujets, sous escorte, vers certains centres d’examen.

Sujets de Français du BEPC

Dictée : une future mère

Awa se retournait douloureusement dans son lit, réprimant des soupirs et les petits cris que lui arrachait la douleur. Malgré son état, elle se faisait un point d’honneur à ne pas réveiller Souleymane qui semblait dormir d’un sommeil profond. Elle essaya de penser à autre chose, à des souvenirs d’enfance, au temps qui a passé si vite qu’elle ne s’est pas rendue compte qu’elle avait grandi, que son corps d’enfant s’était mué en corps de femme, désirable, alors que tout en elle souhaitait faire durer encore un peu plus cette période bénie et insouciante de l’enfance. A présent, c’est elle qui allait devenir maman.

Nafissatou Dia Diouf Retour d’un si long exil.

Expression

Sujet 1

Dans votre entourage, vous connaissez une femme qui travaille dur pour entretenir sa famille. Décrivez-la. (20 lignes maximum) Dans votre rédaction, on doit retrouver les éléments suivants : le lieu où elle vit, son activité, comment elle s’occupe de sa famille. (Les phrases doivent être bien construites. Utilisez au moins deux comparaisons.)

Sujet 2

Certaines personnes pensent que la place de la femme est uniquement au foyer. Etes-vous pour ou contre cette idée ?

Dans votre rédaction, employez au moins deux arguments solides et deux mots liens. (Utilisez le présent de l’indicatif. Les phrases doivent être bien construites.)

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Samedi 19 mars 2011 : Grigny à l’heure africaine

Samedi 19 mars, le centre Brenot a résonné de sonorités africaines auxquelles se sont mêlées les odeurs et les saveurs de ce continent. Dès 14h un certain nombre d’élèves des 3 écoles primaires de Grigny sont venus défiler pour présenter les masques qu’ils avaient réalisés sous la conduite de Catherine Chuillat, intervenante plasticienne qui leur avait au préalable expliqué l’importance du masque dans certaines sociétés africaines. Cette action était proposée par le service culturel de la ville de Grigny.

Pendant ce temps le centre vibrait au rythme des percussions du groupe de Seydou Boulé qui initiait un groupe d’une vingtaine de personnes de tous âges aux pas et à la gestuelle de la danse africaine.

Dans la salle Jean Macé les percussions étaient aussi en action devant un public fasciné par un conteur bondissant.

Le film du Guinéen Cheich Fantamady Camara a généralement été apprécié par les spectateurs. La ville de Conakry, sa plage … servent de cadre à un conflit de générations sur fond de tradition et de religion. Un sujet, ici présenté dans la société guinéenne aisée, mais que l’on retrouve, éventuellement sous d’autres formes, dans toutes les sociétés.

Les femmes, d’origine burkinabé, de l’association « Komakarité  » nous ont régalés avec leurs bananes plantain frites et leurs beignets de haricots puis un poulet « yassa » et en dessert du Dèguè, c’est à dire du couscous de petit mil dans du yaourt et lait de coco.

Enfin l’ensemble de Salimata et Ibrahim kienou Afro jazzacli a enthousiasmé tout le monde. On était vraiment en Afrique avec les rythmes, les sonorités, le dynamisme des danseurs et des musiciens, leurs djembés, balafons, koras ….. Pourtant … à la sortie, la température de la nuit n’avait rien de tropicale !

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Cantines scolaires et parrainages

Le parrainage des cantines scolaires de Koupela : une action d’assistance alimentaire et éducative.

Tout au long de l’année, les occasions ne manquent pas de manifester notre solidarité à l’égard des plus démunis. Sur le territoire national ou à l’étranger, en retroussant les manches ou en signant un chèque, notre aide peut se décliner de bien des manières, toutes aussi respectables les unes que les autres.

Pourquoi, dans ces conditions, accorder une attention toute particulière au système du parrainage ? Parce que pour toute association qui prône cette forme d’aide humanitaire, il représente un véritable engagement de la part de ses membres bienfaiteurs en même temps qu’un facteur de pérennisation de son action.

  C’est en 1999 que notre Comité de Jumelage a mis en place le parrainage des cantines des écoles de Koupéla. D’abord deux cantines, puis une troisième en décembre 2007… avec toujours la même ambition clairement affirmée : apporter aux élèves une assistance alimentaire et éducative.

A chacun de reconnaître sa gamelle...

Et chaque élève reconnaîtra sa gamelle…

 

 

Cantine et éducation à la propreté

 

 

Les enfants bénéficiaires de cette aide, pour la plupart de familles rurales et modestes, font de nombreux kilomètres à pied, chaque jour, pour se rendre dans l’une ou l’autre des dix écoles primaires de Koupéla. Aujourd’hui, grâce aux parrainages, 1500 d’entre eux sont accueillis gratuitement dans les cantines des trois écoles.

Et qui dit « nourris » dit « scolarisés » ! La preuve est faite, depuis longtemps, qu’une telle action a une forte incidence sur le taux de scolarisation des enfants ( de l’ordre de 70% dans les écoles dotées d’une cantine gratuite, soit 20% de plus que la moyenne burkinabé), sans discrimination de sexe, puisque la chance est ainsi donnée aux filles de suivre la même scolarité primaire que les garçons. Et de l’avis même des enseignants burkinabés, ces enfants, dès lors qu’ils sont mieux nourris, sont moins souvent absents qu’auparavant, beaucoup plus attentifs en classe, notamment l’après-midi, et obtiennent de bien meilleurs résultats scolaires.

 

Ainsi la classe de CM2 de l’une de ces écoles ( l’école Est ) peut-elle afficher pour l’année 2009-2010 un taux de réussite de 100% au Certificat d’Etudes !

 

    Les problèmes auxquels nous nous trouvons régulièrement confrontés relèvent à la fois des contingences internationales et des conditions locales : augmentation du prix des matières premières et du coût des denrées alimentaires, étroitement liées aux aléas climatiques. C’est ainsi qu’est cruellement ressentie toute augmentation du prix du riz et des haricots, du sel et de l’huile, du poisson…et du gaz utilisé comme combustible pour lutter contre la déforestation.

En 2006, nous disions aux parrains des cantines :

« Avec 2  €, vous offrez un repas à un enfant pendant un mois de sa scolarité. » Aujourd’hui, 2,5 € sont nécessaires pour atteindre le même objectif.

Pour notre Comité, qui a inscrit dans ses priorités la question de l’assistance éducative à Koupéla et qui doit faire face à une forte demande en la matière, il est donc indispensable d’enregistrer, chaque année, de nouveaux parrainages, ne serait-ce que pour pérenniser le fonctionnement des cantines existantes.

Pour ceux qui voudraient nous rejoindre dans cette chaîne de solidarité, qui compte aujourd’hui 127 parrains, il n’est pas inutile de préciser que l’intégralité des sommes ainsi recueillies est affectée aux cantines scolaires. A l’achat de la nourriture et d’une partie du gaz. Toutes les autres dépenses ( salaires des cantinières notamment) sont prises en charge par les associations de parents d’élèves de Koupéla.

Parmi les réalisations qui permettent d’améliorer l’ordinaire des repas ( essentiellement composés de riz et de haricots), le jardin potager de l’école Est.

Géré, et très bien entretenu, par les élèves, leurs parents et leurs maîtres, ce jardin a donc un double but : alimentaire…et pédagogique.

Autre réalisation, plus récente, le préau construit entre les deux bâtiments de « l’école de Grigny ». Destiné à abriter les enfants des rayons du soleil, il sert également, pendant les heures de cours, à gérer les effectifs pléthoriques des classes.

Le nouveau préau

Le nouveau préau


Toute personne désireuse de nous apporter son soutien financier, par le parrainage ou par un don ponctuel peut prendre contact avec Geneviève Gonzato (04 78 46 24 20), Annie Jéquier (04 78 73 38 88) ou Bernadette Borel (04 78 02 87 39). Naturellement, toute liberté est laissée aux parrains quant au montant et aux modalités de leurs versements. Et tout versement donne droit à une réduction fiscale ( 66% du montant du don ), un reçu étant  adressé chaque année à chacun de  nos généreux donateurs…

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Rentrée 2010 des classes de sixième à Koupela

Déficit des classes de 6èmè à Koupela

Chers amis du portail des solidarités,

Le mois de septembre est par excellence la période du démarrage des activités scolaires presque dans le monde entier. C’est également le temps des récoltes dans les zones tropicales dont fait partie ma ville, Koupéla. C’est également la reprise des activités du comité de jumelage GRIGNY-KOUPÉLA. On se souvient de la célébration du 10ème anniversaire, l’été passé, à Grigny, qui a

Visite d'une classe de CE en 2009

Visite d'une classe de sixième en 2009

vu la présence du Maire de Koupéla accompagné de trois autres Koupéléens. Cette opportunité a permis de faire le bilan de dix années de coopération et d’amitié et de lancer les grandes lignes d’orientation du jumelage dans les années à venir. Les projets prioritaires pour 2010-2011 se résument comme suit :
– Acquisition d’un tracteur,
– Maison de Grigny (solidarité numérique)
– Coopération entre les Associations ALMARA et SMIRIL et celles de Koupéla Wuum taaba et Tiis la viim . Des travaux ont été déjà faits de part et d’autre pour concrétiser ces projets avec l’appui technique d’ACCACIA. De même il faudra, dès à présent, penser aux autres projets pour les années à venir.

L’état actuel des choses nous amène à bien revoir nos ambitions tout en tenant compte de l’évolution des réalités qui, souvent, changent du jour au lendemain. De nos jours, les parents d’élèves et les responsables des établissements secondaires sont confrontés à un problème crucial : le manque de places pour les sixièmes. Malgré les multiples efforts fournis par l’Etat et l’appui considérable du jumelage qui ont permis d’augmenter le nombre de  classes au lycée municipal (08), le manque à gagner est énorme. La cause principale de cette situation pourra s’expliquer par les résultats des objectifs du millénaire pour le développement(OMD). En effet, l’objectif n°2 (  assurer l’éducation primaire pour tous ) a permis d’avoir un taux net pour le recrutement des enfants en âge d’aller à l’école(07-08 ans). Aussi la politique « un village, une école primaire » a contribué à augmenter massivement le nombre d’écoliers qui , aujourd’hui, sont « en fin de primaire » et, surtout, avec leur diplôme de certificat en main.

Malheureusement il n’y a pas de débouchés pour ces gamins au secondaire. Une vraie épine pour l’administration, pour les responsables communaux et, plus particulièrement, pour la ville jumelle de Grigny. La problématique est grave car un texte limite le nombre d’ élèves admis au secondaire à 75 . Cependant, les CM2  sortent un nombre d’ admis supérieur à cette limitation.  Là, se trouve le problème : beaucoup d’écoles, moins de lycées et de collèges.

Voici posé le dilemme à double tranchant . Que faut-il faire ? Arrêter de recruter en primaire ou surcharger les classes du secondaire ? Sans compter le mécontentement des professeurs qui boudent pour rentrer dans une classe à effectif pléthorique. La solution idéale c’est, bien sûr, d’augmenter le nombre de classes de sixième, ce qui entraîne l’augmentation de tout le système secondaire.

Il faudra donc compter sur une aide extérieure pour résoudre un tant peu ce déficit de classes. Aussi le C.L.J. pourra peut être faire recours à tous les AMIS de Grigny pour faire bouger les choses. Surtout compter sur l’apport du Grand Lyon pour avancer un peu plus.

Tont en vous souhaitant bonne lecture, j’attends vos réactions.

Marcellin.

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Remerciements pour le salon des vins

Mercredi 16 décembre, le comité de jumelage Grigny-Koupéla a convié tous ceux qui ont, d’ une manière ou d’une autre, participé à la réussite du salon des vins  des 26 et 27 novembre derniers, à un mâchon de remerciements.

Devant plusieurs dizaines de bénévoles et amis du comité, de représentants de la Municipalité et de sponsors, André Fabre a dressé le bilan du salon : le nombre un peu moins important d’entrées a été compensé par une plus grande participation au repas du samedi soir. Les exposants ont été contents et normalement tous devraient revenir en 2011. Cela a été permis par la participation d’une bonne quarantaine de personnes, membres du comité et leurs amis maisaussi d’employés des services techniques et culturel de la mairie, le soutien de la Municipalité de Grigny et de plusieurs entreprises qui ont sponsorisé la manifestation.

Les bénéfices joints à la subvention municipale devraient permettre de financer en partie l’achat d’un tracteur et d’une remorque pour l’évacuation des ordures de Koupéla sur le site d’une décharge distante d’une dizaine de kilomètres du centre de la ville.

Après le discours, tous se sont retrouvés autour du verre de l’amitié.

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