La compagnie Réplique, Feydeau et Koupéla

Jeudi 10 novembre, répondant à une proposition de la compagnie Réplique, le comité de jumelage Grigny-Koupéla organisait une soirée théâtre. Le spectacle a commencé avec un peu de retard car deux comédiens étaient retenus dans les embouteillages qui sévissaient sur toutes les sorties sud de l’agglomération lyonnaise ; départs plus nombreux à cause d’un long week-end grâce au jour férié du 11 novembre ou accident ? Le mystère n’a pas été levé.

En tous cas, c’est devant une salle comble que les acteurs ont présenté deux pièces de Feydeau (1862-1921) : Feu la Mère de Madame et Ne te Promène pas Toute Nue. Certes, aujourd’hui les intrigues paraissent bien désuètes, mais les sentiments sont toujours les mêmes, jalousie dans le couple, ambition, peur du qu’en dira-t-on…. Les spectateurs ont ri de bon cœur,  en ces temps de crise c’est bon à prendre et le talent des comédiens a été bien applaudi.

Avant le spectacle et pendant l’entracte, le bar a été bien fréquenté : assiettes de charcuterie, tartes aux pommes et surtout tropéziennes et les gâteaux au chocolat d’Annie ont été bien appréciés.

Nombreux sont ceux qui sont partis heureux de leur soirée et ont souhaité que l’expérience soit reconduite ce qui ne semblait pas déplaire aux membres de la compagnie Réplique.

Après le spectacle, un mâchon préparé par les membres du comité de jumelage avec des plats très variés a rassemblé les acteurs et les bénévoles. Les échanges ont été animés et sympathiques.

Les bénéfices vont alimenter le compte qui financera la poursuite du projet eau et assainissement à Koupéla qui doit être discuté dans les jours prochains avec Mathias Bazié, le référent local du jumelage et surtout avec nos amis de Koupéla lors d’une mission en janvier 2012.

Au début de « Feu la Mère de Madame »

 

 

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Salon des vins et de l’Etiquette de Grigny : 26 et 27 novembre, 15e édition

 

10h à 19h, centre Brenot.

Un Salon très solidaire !

Nous vous invitons à ce salon convivial et solidaire !

 Grigny, au sud de Lyon, entre Vienne et Lyon,

Centre Edouard Brenot, rue Waldeck Rousseau (près de la mairie)

Le salon des vins : 37 propriétaires-récoltants et artisans du terroir (foie gras, huîtres, produits de la mer, fromages, chocolat, charcuterie, miel et produits de la ruche, produits antillais…) de toute la France (Muscadet, Pommard, Volnay, Champagne, Pauillac, Fronsac, Jurançon, Jura, Chateauneuf du Pape, Meursault, Côte Rôtie, Chinon, Alsace, Condrieu, Minervois, Côteaux du Layon, Reuilly, Cornas, Gigondas, St Véran, Moulin à Vent, Juliénas, St Amour, Châblis, Gaillac, Cahors, Pouilly-Fuissé, Pomerol, Vinsobres, St Chinian…) proposent leurs produits à la dégustation et à la vente. C’est un salon à taille humaine où nous privilégions le contact entre viticulteurs et visiteurs.

Le billet d’entrée (5€) donne droit à un verre sérigraphié inédit.

Toutes les heures une bouteille offerte à un visiteur !

Le salon de l’étiquette : unique en Rhône-Alpes, à découvrir absolument ! dans le même lieu se tient une exposition d’étiquettes de vins et une réunion d’échanges d’étiquettes de vins (pas d’argent, une contre une). Cette année, l’exposition aura pour thème : « BD et étiquettes de vins », présentée par JP Perot de l’association « Bourgogne Oenographilie ». Les étiquettes deviennent aujourd’hui un incontestable support médiatique du vin et souvent une véritable œuvre d’art.

Une cuvée du jumelage avec son étiquette inédite est proposée chaque année aux visiteurs. Cette année un Pouilly Fuissé 2008 proposé par Sébastien GIROUX, propriétaire récoltant à Fuissé 71960 tel:03-85-35-63-64). Deux intronisations par l’ODE (ordre des Dignitaires de l’Etiquette) de Chinon ont lieu le samedi.

L’éthique du salon : un salon très solidaire, la totalité des bénéfices est investie dans les projets de développement que le comité de jumelage Grigny-Koupela (Burkina-faso) entreprend à Koupela : construction d’une école, cantines scolaires, collecte de vélos pour le Centre des Handicapés, rénovation de l’abattoir municipal, extension du lycée municipal, construction de boutiques au marché central

Également dans le salon :

– stand de produits de l’artisanat burkinabé (batiks, bijoux, statuettes en bois, bronzes, objets en cuir…).

– stand librairie : la vigne, le vin et la littérature africaine.

– stand de l’Office de Tourisme Fleuve Givors-Grigny.

– collecte de bouchons de liège au profit de France Cancer qui les revend à une entreprise en vue d’un recyclage.

 Contact : grignykoupela@laposte.net

Site du salon : www.mairie-grigny69.fr (jumelage grigny-Koupela, salon des vins)

Coordonnées : André FABRE tel : 04-78-07-28-90 – mail : afabre4@orange.fr

                                   Annie JEQUIER – tel : 04-78-73-38-88 – mail : ajequ

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Du matériel de protection et de nettoyage pour l’association Wum Taaba


–       A Koupéla, comme dans de nombreuses communes africaines, les détritus (sacs plastiques, bouteilles, emballages perdus, chiffons, morceaux de chaussures…) s’accumulent, mettant en danger la santé et la sécurité des passants, des riverains, en particulier des enfants et des animaux. Un groupe de femmes a déjà depuis plusieurs années décidé de s’attaquer au problème. Bénévolement elles nettoient certains lieux de la ville : cour de la mairie, cour de l’hôpital, gare routière, marché… Elles font cela, disent-elles car elles souhaitent que leurs enfants vivent dans un environnement plus propre. Certaines ont abandonné cette activité car leur mari ne veut pas qu’elles passent du temps à une occupation qui ne rapporte rien. Mais peu à peu la Mairie prend conscience de l’intérêt de l’action de l’association d’autant plus que l’assainissement fait partie des compétences que l’État burkinabé a transférées aux communes. Les femmes seront donc équipées de quelques charrettes et d’ânes pour transporter les ordures vers une décharge que la municipalité veut organiser et contrôler. L’association sollicite auprès des commerçants et de certaines familles une participation pour le travail qu’elle accomplit. Certains payent un peu… beaucoup pas du tout.

Pendant l’été 2009, quelques jeunes Grignerots passent 3 semaines à Koupéla et parmi d’autres actions réfléchissent avec des jeunes de Koupéla aux moyens de sensibiliser la population à la propreté des espaces publics de la ville. Ils réaliseront ensemble des poubelles déposées un peu partout et un panneau pour inciter les Koupéliens à s’en servir.

En juin 2010, une délégation conduite par le maire de Koupéla, monsieur Simplice Dambré vient à Grigny. Elle fait part aux élus de Grigny et au comité de jumelage de son souci d’assainissement et il est décidé de lancer un projet qui devra se poursuivre sur plusieurs années. Et c’est ainsi qu’il est décidé d’acheter un tracteur qui ne devrait pas tarder à arriver à Koupéla, de remettre en état une remorque et de former et équiper les femmes de l’association. Courant septembre, les membres de l’association Wum Taaba ont reçu une formation à l’hygiène, à la protection de soi, à la prise en charge des premiers soins et à la prévention des risques liés à l’exercice de l’activité. Et le 20 septembre elles recevaient une dotation en matériel pour faire leur travail dans de meilleures conditions. Ce matériel a été financé par le comité de jumelage de Grigny mais les balais ont été offerts par un groupe de Grignerotes qui se retrouvent dans le cadre du centre social pour faire des actions de solidarité, le groupe Almara.

Lors d’une liaison par Skype, des représentantes de l’association Wum Taaba ont dit leur satisfaction : « avec ça, on peut tout ramasser sans problème ». Elles ont aussi signalé que du fait du soutien de la Mairie de Koupéla et d’un début de sensibilisation de la population, les finances rentraient un petit peu mieux dans la caisse de l’association.

Tout cela n’est qu’un début, le travail de sensibilisation doit se poursuivre et sans doute s’amplifier, il faudrait réfléchir aux moyens de valoriser certains déchets et surtout il y a un gros problème d’accès à l’eau potable dans les zones périphériques de Koupéla sans parler des latrines qui font largement défaut avec tous les problèmes de santé publique que cela entraine.

Monsieur Christophe Naré, 1er adjoint, remet du matériel de protection à la présidente de l'association Wum Taaba

 

 

Monsieur Lazare Tougma, président du Comité de jumelage remet du matériel à des femmes de l'association Wum Taaba

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BIENNALE 2011

La Biennale 2011

     Séquence Emotion

« Ils vont venir, ils seront là,
Dès qu’ils auront reçu ce pli,
A l’Ambassade eu leur visa,
On les attend pour la Bienna…aale.

              D’Ouagadougou, de Koupéla,
             A la m@ison, chez les amis,
            Pour le Serveur et le Portail,
            Ils seront là à la Bienna…aale.

———————————- »

     A la différence de l’air bien connu sur lequel Charles Aznavour évoque l’émotion suscitée par la mort prochaine d’une vieille dame, la « mama…aaa », ce sont quelques émotions d’un tout autre genre qui sont à l’origine de ces réminiscences musicales.

    La Biennale 2011 étant l’occasion de présenter, à sa naissance, leur projet de« Serveur Solidaire »,la m@ison de Grigny et le Portail des Solidarités ont souhaité inviter des amis africains susceptibles d’aider au développement et à la réussite dudit projet en terre africaine et plus précisément au Burkina Faso et au Mali.

       Est-ce pour bien illustrer cette idée très communément admise selon laquelle la notion du « Temps » ne s’appuierait pas sur les mêmes fondamentaux de part et d’autre de la Méditerranée qu’un premier courrier adressé à nos deux amis burkinabé depuis plus d’un mois n’a encore trouvé le chemin de leurs boîtes à lettres, ni à Ouagadougou, ni à Koupéla ? Courrier absolument indispensable pour l’obtention des visas à l’Ambassade de France !
Si la magie de la liaison Internet se joue du temps comme de l’espace, elle n’a pas encore réussi le miracle de la transmutation d’une copie en document original. C’est donc à ce « cher » Chonopost qu’il a finalement été demandé, en urgence, de nous aider à  remettre l’heure africaine en harmonie avec la nôtre.
Affaire classée, mais leçon à retenir  !

     Ahmed et Mathias auront donc la possibilité et le plaisir de participer, notamment, à l’Atelier de la Biennale consacré à la Solidarité numérique,le vendredi 25 novembre, dans les nouveaux locaux du Grand Lyon. Ils pourront ainsi témoigner de l’intérêt que peut représenter un tel projet pour la ville de Koupéla, ses Associations, ses Administrations, dans le cadre de la lutte contre la fracture numérique.

Mathias, en 2010, avec la délégation de Koupéla et certains membres du Comité de jumelage de Grigny


Juriste de formation, Mathias BAZIE travaille pour
ACACIA ( Association d’appui au développement local et à la coopération internationale) à Ouagadougou. Depuis plusieurs années, notre Comité de jumelage lui a confié une mission d’appui au partenariat Grigny-Koupéla. Une mission dont il s’acquitte avec succès et qui lui a permis, à Grigny comme au Burkina Faso, de créer des liens d’amitié avec les membres de notre Comité. Il était déjà l’invité de la m@ison de Grigny lors de sa Biennale 2009 et nous avions apprécié, à cette occasion, sa participation à la Table Ronde sur la solidarité numérique.

     Situation un peu différente pour Ahmed OUANGRE S. linguiste, professeur de français au Lycée Municipal de Koupéla et Président de l’Association Jeunesse Population et Développement du Burkina Faso. Ce sera sa première visite en France, mais nous avons déjà eu plaisir à échanger avec lui et à bénéficier de son aide lors de nos deux dernières missions à Koupéla.

     En somme, de bonnes raisons de penser que, suite à la Biennale, la mise en synergie de leurs compétences et de leur bonne volonté nous aideront à assurer la promotion du projet « Serveur Solidaire » et son succès à Koupéla.

 


 

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Le comité de jumelage et la journée portes ouvertes des Potagers du Garon

Roger Brunet et François Rousseau tiennent le stand.

Samedi 15 octobre 2011, le comité de jumelage a participé à la journée portes ouvertes des potagers du Garon. Cette association fait partie du réseau des Jardins de Cocagne, « jardins maraîchers biologiques à vocation d’insertion sociale et professionnelle. A travers la production et la distribution de légumes biologiques sous forme de paniers hebdomadaires à des adhérents-consommateurs, ces jardins permettent à des adultes en difficulté de retrouver un emploi et de (re)construire un projet personnel ».

La présence du comité à cette manifestation est un moyen de marquer sa solidarité mais aussi une possibilité de se faire connaître et d’expliquer ses objectifs et ses projets.

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Une rentrée scolaire avec des effectifs pléthoriques.

La classe de CM1 de l'école Est de Koupéla (106 élèves) en janvier 2011

Ainsi que le signale de nombreux articles dans la presse burkinabée, les élèves sont de plus en plus nombreux à fréquenter les établissements primaires et secondaires du pays. A priori c’est une bonne nouvelle mais cela pose aussi de nombreux problèmes. Ainsi le quotidien Sidwaya signale que sur le Plateau Central, région dont la capitale est Ziniaré, ville natale du Président Compaoré et donc plutôt favorisée, il manquerait 200 enseignants et du mobilier scolaire dont 18 000 tables-bancs.

Dans tout le pays , y compris dans la capitale, de nombreux enfants n’ont pu avoir de place dans un établissement secondaire. Moussa Diallo du site d’information lefaso.net note : « N’ayant pas obtenu de place dans les établissements publics pour leurs enfants et n’ayant pas de moyens pour aller dans les privés, plusieurs parents d’élèves seront obligés de se tourner vers les cours de soir où l’encadrement laisse à désirer la plupart du temps. » Il signale aussi que le lycée Zindar de Ouagadougou regroupe 5300 élèves répartis en 76 classes et le lycée Nelson Mandéla lui aussi dans la capitale a 38 classes regroupant 2500 élèves ce qui fait 65 élèves par classes.

A Koupéla la situation est similaire : le lycée municipal comme le lycée Kourita ont des petites classes qui dépassent les 90 élèves et les classes de niveau lycée ont des effectifs de 60 à 70 élèves. Au lycée municipal, malgré le nouveau bâtiment qui a été financé à 90% par le comité de jumelage et qui a permis l’ouverture sur 2 ans de 8 nouvelles classes, l’Administration a dû refuser des élèves et il en est de même dans les autres établissements public et privés de la ville.

une classe du lycée municipal de Koupéla en janvier 2011.

 

Dans les écoles primaires la situation est pire car on dépasse largement les 100 élèves par classe. Dans les écoles que le comité soutient en y finançant des cantines on rencontre des chiffres qui donnent le tournis : 628 élèves

à l’école du secteur Est et le même nombre dans celle du secteur 5 et 645 à l’école de Grigny. Dans chaque école il n’y a en principe que 6 classes. Dans le meilleur des cas on arrive à dédoubler le niveau Cm2, classe d’examen.

Cette situation explique que le comité de jumelage en concertation avec la Mairie de Koupéla a décidé de cofinancer  la construction d’un collège à Liguidi Malguem, village de 2 000 habitants, rattaché à la commune de Koupéla et situé à une v

L'an prochain certains de ces enfants de l'école de Liguidi Malguem pourront peut-être aller au collège dans leur village

ingtaine de kilomètres sur la route de Tenkodogo (au sud). Cela devrait permettre à quelques centaines d’enfants de poursuivre leurs études dans le secondaire, en particulier des filles que les familles hésitent à laisser partir en ville faute d’internat. Normalement cet établissement devrait commencer à fonctionner à la rentée 2012.

Nous souhaitons bien sûr, bon courage, bonne et fructueuse année scolaire à tous les élèves de Koupéla et à leurs enseignants.

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Nouvelles de l’école Est de Koupéla.

Nous avons reçu de l’école Est de Koupéla le courrier ci-dessous. Cet établissement scolaire est un des 3 dans lesquels le comité de jumelage a créé une cantine qui fonctionne grâce aux dons de parrains. Depuis l’an dernier,  les parents des élèves fournissent des haricots secs.

 » Bonjour chers amis de Grigny,

c’est vraiment avec plaisir que je vous envoie ce jour, avec retard, les nouvelles de mon école. Cette année encore l’école de Koupela-est a engrangé des résultats honorables. En effet sur 90 élèves présentés à l’examen du certificat d’études primaires, 78 élèves ont été déclarés admis soit un taux de 86,66% ; c’est d’ailleurs ce taux qui a encore placé l’école au rang de première école de la province du Kourittenga. Ce mérite a valu des récompenses en nature et en espèces au maître titulaire de la classe, Monsieur Dembré Joseph Edmond. Le vendredi 15 juillet, date de clôture des activités, ce fut la joie à l’école. Monsieur Simplice Dambre,  Maire de la commune de Koupela et Monsieur Lazare Tougma* se sont personnellement déplacés à l’école pour encourager et féliciter le personnel enseignant pour son dynamisme et son ardeur au travail.

Abordant la question des cantines ce jour là, l’assemblée générale a décidé du maintien de la collecte de haricot qui a sans doute contribué à diminuer l’apport de Grigny durant 2010-2011.

Nous avons déploré cette année l’absence de correspondance liée à la crise sociale qu’a connue notre pays avec comme conséquences quelques perturbations de cours. Nous promettons de nous rattraper dès la rentrée prochaine.

l’hivernage** cette année est compromettante. les pluies sont rares et le mil est au stade de levée ce qui décourage de plus en plus les braves paysans.

Tout en souhaitant une bonne réception de cette correspondance, je vous quitte dans l’espoir de vous lire les jours à venir.

Amicalement, le directeur de l’école Est. »

Cyprien OUBDA

* Monsieur Lazare Tougma est l’actuel président du comité local de jumelage de Koupéla.

** l’hivernage est la saison des pluies qui correspond à nos mois d’été.

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L’équipe de Koupéla championne de basket ?

Pendant l’été 2009, des jeunes de Grigny sont venus à Koupéla avec un peu de matériel sportif et ont organisé des séances d’initiation au basket. De jeunes adultes, encadreurs, de Koupéla ont poursuivi l’action et une équipe de basketeurs koupéliens participe à des compétitions nationales. Mais le terrain de basket de Koupéla est en mauvais état ce qui rend l’entraînement difficile et l’absence de marques au sol ne prépare pas les joueurs aux matches officiels. Lors de la mission de janvier 2011, la délégation du comité de jumelage Grigny-Koupéla a participé à une rencontre organisée par son partenaire de Koupéla avec des associations de la commune au cours de laquelle ce problème a été évoqué.

De retour à Grigny avec photos, devis et accord de la Mairie de Koupéla, les 4 missionnés proposent au CA du comité de jumelage de prendre en charge 90% des travaux de réfection, la Mairie de Koupéla finançant les 10% restants.

A la mi-juillet la réfection est terminée et des jeunes vont pouvoir s’amuser et s’entraîner sur un plateau remis à neuf. Il est prévu des matches amicaux en particulier avec la ville voisine de Pouytenga et bien sûr, tout le monde espère que Koupéla va briller dans les compétitions nationales de la saison 2011-2012

Alors l’équipe de Koupéla championne de basket ? qui sait ? C’est en tous cas ce que nous souhaitons aux jeunes koupéliens.

Photos A. Ouangré

Derrière les joueurs, Lazare Tougma,pdt du comité ; Rachel Kiélem, trésorière et Ahmed Ouangré , pdt de l'association AGIPOD

La relève est assurée

état du plateau de basket en janvier 2011

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Les examens 2011 au Burkina Faso

Depuis février 2011 la vie scolaire du Burkina Faso a été sérieusement perturbée, d’abord par les manifestations des lycéens suite au décès d’un élève de troisième à Koudougou (ouest du pays) que ses camarades pensent être la conséquence de violences policières. Puis de nombreuses catégories sociales ont exprimé leur mécontentement, surtout les militaires avec plusieurs mutineries accompagnées de vandalisme, viols, vols et autres violences mais aussi les employés du ministère des finances, les enseignants etc…

Bref, il a fallu réorganiser l’année scolaire et le calendrier des examens.

Les 14, 15, 16 juin, les élèves de CM2 ont planché pour le certificat d’étude et l’examen d’entrée en sixième. A partir du 12 juillet ce sont les 47 000 candidats au bac dont 17 000 filles qui entrent en lice. Depuis mercredi 22 juin, 129 430 élèves de troisième sont convoqués pour le BEPC.

Comme partout, les autorités appellent les surveillants à la vigilance contre la fraude.

Avec ce recul des dates, les épreuves, surtout celles du bac se déroulent en pleine saison des pluies, ce qui peut poser des problèmes pour acheminer les sujets, sous escorte, vers certains centres d’examen.

Sujets de Français du BEPC

Dictée : une future mère

Awa se retournait douloureusement dans son lit, réprimant des soupirs et les petits cris que lui arrachait la douleur. Malgré son état, elle se faisait un point d’honneur à ne pas réveiller Souleymane qui semblait dormir d’un sommeil profond. Elle essaya de penser à autre chose, à des souvenirs d’enfance, au temps qui a passé si vite qu’elle ne s’est pas rendue compte qu’elle avait grandi, que son corps d’enfant s’était mué en corps de femme, désirable, alors que tout en elle souhaitait faire durer encore un peu plus cette période bénie et insouciante de l’enfance. A présent, c’est elle qui allait devenir maman.

Nafissatou Dia Diouf Retour d’un si long exil.

Expression

Sujet 1

Dans votre entourage, vous connaissez une femme qui travaille dur pour entretenir sa famille. Décrivez-la. (20 lignes maximum) Dans votre rédaction, on doit retrouver les éléments suivants : le lieu où elle vit, son activité, comment elle s’occupe de sa famille. (Les phrases doivent être bien construites. Utilisez au moins deux comparaisons.)

Sujet 2

Certaines personnes pensent que la place de la femme est uniquement au foyer. Etes-vous pour ou contre cette idée ?

Dans votre rédaction, employez au moins deux arguments solides et deux mots liens. (Utilisez le présent de l’indicatif. Les phrases doivent être bien construites.)

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Samedi 19 mars 2011 : Grigny à l’heure africaine

Samedi 19 mars, le centre Brenot a résonné de sonorités africaines auxquelles se sont mêlées les odeurs et les saveurs de ce continent. Dès 14h un certain nombre d’élèves des 3 écoles primaires de Grigny sont venus défiler pour présenter les masques qu’ils avaient réalisés sous la conduite de Catherine Chuillat, intervenante plasticienne qui leur avait au préalable expliqué l’importance du masque dans certaines sociétés africaines. Cette action était proposée par le service culturel de la ville de Grigny.

Pendant ce temps le centre vibrait au rythme des percussions du groupe de Seydou Boulé qui initiait un groupe d’une vingtaine de personnes de tous âges aux pas et à la gestuelle de la danse africaine.

Dans la salle Jean Macé les percussions étaient aussi en action devant un public fasciné par un conteur bondissant.

Le film du Guinéen Cheich Fantamady Camara a généralement été apprécié par les spectateurs. La ville de Conakry, sa plage … servent de cadre à un conflit de générations sur fond de tradition et de religion. Un sujet, ici présenté dans la société guinéenne aisée, mais que l’on retrouve, éventuellement sous d’autres formes, dans toutes les sociétés.

Les femmes, d’origine burkinabé, de l’association « Komakarité  » nous ont régalés avec leurs bananes plantain frites et leurs beignets de haricots puis un poulet « yassa » et en dessert du Dèguè, c’est à dire du couscous de petit mil dans du yaourt et lait de coco.

Enfin l’ensemble de Salimata et Ibrahim kienou Afro jazzacli a enthousiasmé tout le monde. On était vraiment en Afrique avec les rythmes, les sonorités, le dynamisme des danseurs et des musiciens, leurs djembés, balafons, koras ….. Pourtant … à la sortie, la température de la nuit n’avait rien de tropicale !

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